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Le papotier
2 février 2016

Que l'on n'aime ni Dieu, ni Mahommet est une chose ...

... mais quand on est élu dans un Conseil Municipal, on se doit d'entretenir le patrimoine collectif comme on entretient sa propre maison.

Quand on est capable de voter le don de terrain à un particulier sans aucune contrepartie, on doit être en mesure d'assurer l'entretien de ses toitures.

La précédente équipe municipale ne bradait pas le patrimoine communal et savait faire en sorte d'éviter le pire malgré le manque de moyens de notre commune. Certes, il n'était pas question dans l'immédiat de refaire la toiture mais, au moins, le conseil municipal issu des élections de 2008 faisait passer une fois par an une entreprise pour dégager les goutières ...

Tel n'est pas le cas aujourd'hui quand on voit l'état de la toiture de l'Eglise Saint-Pierre de Couze. Les pigeons y ont élu définitivement domicile sans aucun contrôle, ce que ne peut manquer de voir son voisin immédiat, Philippe Franco, 1er adjoint.

20160202_112621Les Couzots se mobilisent aujourd'hui dans la vigilance autour de leur patrimoine collectif et ont saisi le Papotier de ce grave problème, papotier qui jure devant Dieu (!) qu'il n'a pas déposé subrepticement un ver de terre sur le sol de l'église ...

Et pourtant ... il est bien là.

20160202_112740La toiture n'étant plus suivie aujourd'hui, les mousses et herbes s'y entassent et servent de nichoirs aux vers de terre dont les pigeons se repaissent et les goutières ne faisant plus leur travail d'évacuation, l'eau coule directement par les plafonds dans l'église ... au point qu'il a fallu enlever toutes les chaises pour éviter qu'elles ne subissent elles aussi les aléas de la météo ...

Le tapis sous l'harmonium a dû être retiré aussi ...

Voilà une belle image qui a été donnée de Couze samedi dernier lors de la messe à laquelle assistent des fidèles venus de tous les coins de notre territoire ...

Nos élus sourient, sont qualifiés de "gentils" tout en se méfiant les uns des autres ... mais sont-ils vraiment collectivement et individuellement concernés par Couze et Saint-Front ?

La question mérite d'être posée.

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Commentaires
A
...Ce qui se produit à l'Eglise St.Etienne de Couze et St.Front n'est pas surprenant. Mais le problème est loin d'être nouveau! Pour ma part, j'avais pu en 2010 et 2011 signaler cette question des fuites et gouttières déjà bien perceptibles à la municipalité d'alors m'en entretenant avec l'adjoint délégué au Patrimoine, qui semblait en être bien conscient. Force est de constater que depuis, soit près de cinq longues années, le problème n'a fait qu'empirer (ce qui est des plus tristement logique.). Sur ce type de dossier, il me semble que le plus sage comme le plus sérieux reste de régler rapidement le problème, et pour ce faire, d'être à même de rester dans un échange serein, au dessus des clivages politiques qui, on le voit largement au niveau national, ne débouchent sur rien de constructif...(et dont l'église concernée n'a "cure"....). Depuis la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat dite "Loi de 1905" ou "Loi Clémenceau", les communes sont propriétaires des édifices voués au culte , le diocèse, via les prêtres qui les desservent n'en étant plus que l' affectataire. La responsabilité de l'entretien courant tout comme des travaux de réparation à y conduire relève donc bien de la commune, le diocèse devant être associé dans la limite des questions relatives à tout ce qui pourrait gêner le bon déroulement du culte.Peu importe en effet que l'on soit croyant ou non, mais une église reste le témoin d'une tradition et d'une histoire vivante au sein de chaque commune française...Laisser dépérir un tel témoin voire assister sans sourciller à sa disparition n'est pas chose admissible : que faire en ces temps particulièrement difficiles ? La solution doit pouvoir être esquissée via l'organisation urgente de réunions de terrain et élargie à la recherche de sources de financements ( Commune, diocèse, département, et tous organismes pouvant contribuer financièrement à la réalisation de travaux). Pourquoi ne pas envisager une ouverture partenariale entre collectivités territoriales (commune, communauté de communes, département et le secteur privé via une action d'appel vers des entreprises spécialisées dans la restauration d'édifices historiques ou plus simplement détentrices du label "BTP - patrimoine"...sans oublier le monde de l'enseignement qui peut se saisir de ce type de dossier pour ouvrir un chantier encadré par des enseignants/formateurs pour des jeunes suivant un cursus d'apprentissage qualifié. Restaurer l'église de Couze et St.Front peut se révéler être un enjeu à la fois formateur et gratifiant pour une section de jeunes destinés à s'investir professionnellement dans le BTP, voire l'apprentissage de métiers et de savoir-faire traditionnels valorisants. Une piste peut être intéressante à creuser avec, au bout du parcours, un chantier - école bien encadré et bénéficiant de financements autres que ceux, par définition aujourd'hui limités du seul échelon "communal"! Au vu des dégâts, le temps presse...
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C
Le saint patron a t-il donné son autorisation pour qu'ils prennent une quelconque initiative, certainement pas. Cette équipe, mise en place, n'est pas là pour sauver Couze, mais pour la faire disparaître. Alors, ce n'est pas un ver de terre qui va les affoler. Il faut envisager une nouvelle ruine à Couze. Quelle tristesse, de voir ce si beau village dépérir.
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J
Bonjour.<br /> <br /> Vous avez entièrement raison de vous insurger, à juste titre et à ce propos.<br /> <br /> Certes, il y a eu la séparation de l'Eglise et de l'Etat, néanmoins c'est la commune qui a la charge de l'entretien et des travaux de réfaction concernant les bâtiments ''cultuels'' ou églises.<br /> <br /> Dans votre cas, et au regard des photos mises, il y a un problème de toiture ou d'étanchéité de la toiture, avec la photo du sommet du pilier d'ogive et d'arcature ou croisée d'ogives, et sinon un gros problème d'humidité dans le sol et parterre, à l'intérieur, sans doute lié au sous-bassement et drainage qui occasionne cette remontée par capillarité; donc de gros soucis, pas..irréparables, mais de gros chantiers en perspectives...<br /> <br /> J'étais enfant de choeur jusqu'à 18 ans, puis Laïque engagé auprès de jeunes, pour le catéchisme comme la préparation et formation à la Confirmation et humble petit serviteur pour la paroisse et l'église auprès de notre prêtre pour la préparation des offices et la lecture des épîtres, et je faisais partie du ''Conseil de fabrique'' et donc je connais cela. Notre église paroissiale, et où nous habitons actuellement a été rénovée à plusieurs reprises et au travers de plusieurs chantiers. Tout d'abord le clocher, puis la toiture, ensuite la peinture intérieure et d'autres détails dans le choeur et autour du choeur, comme en partie extérieure avec le drainage et sous-bassement et un mur extérieur exposé côté ouest et intempéries dont fortes pluies.<br /> <br /> Il faut prendre le taureau par les cornes (pour l'expression..) et avec les différents responsables et acteurs avoir et faire des réunions de concertations avec des inspections détaillées ensemble pour aborder tout cela, dans le calme.<br /> <br /> A part cela, il est possible de faire remonter l'information au diocèse et sinon demander à être reçu et entendu par l'archiprêtre ou celui qui à la charge de la paroisse auprès du diocèse, pour savoir sinon comment procéder.<br /> <br /> Bonne fin de journée à vous et sinon soirée, à plus..peut-être..Denis.
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